Les Nosferaptus.
Les infants de Caïn sont appelés les "Damnés", et personne ne mérite
plus ce surnom que les difformes Nosferaptus. Rejetés des sociétés mortelles et
vampiriques, ces horreurs difformes hantent les catacombes, les désolations et
les autres endroits cachés du monde médiéval sombre.
Les Nosferaptus évitent souvent la destruction en trafiquant des informations.
Leur dépendance de la discrétion, leurs rapports avec les animaux et leur
besoin constant de voyager de fief en fief, leur fournit l'accès à des
informations inaccessibles pour leurs frères moins aventureux. Les Nosferaptu ont
découvert que le plus raffiné des princes ventrues les tiendra souvent à la
gorge, couvrira son nez et leur donnera un mendiant ou deux en échange
d'information à propos de son rival lasombra du duché voisin.
Parce que les Nosferaptus doivent côtoyer les plus basses strates de la société
mortelle, ils ont de nombreuses opportunités pour accomplir du bon travail dans
les ténèbres. Les Nosferaptus sont particulièrement attirés par le mouvement
pénitent ; une endurance extraordinaire et la capacité de soin vampirique
permettent à un Nosferatus de supporter des semaines d'auto-flagellation.
Sobriquet : Lépreux.
Apparence : Chaque Nosferaptu est unique, et chacun est
plus répugnant que le dernier. Les difformités des Nosferaptus sont aussi
nombreuses qu'elles sont grotesques. Certains sont couverts de pustules ou de
cloques boursoufflées ; d'autres ont une peau craquelée, et certaines horreurs
n'ont plus de peau du tout. Une repoussante odeur se dégage de la plupart des
Nosferaptus et des hordes de mouches ou de sauterelles suivent souvent ces
vampires. Les Nosferatus sont tous très sales.
Refuge : Les Nosferaptus hantent les sites abandonnés et
pestilentiels, préférant les ruines, les marais, les sombres forêts, ou,
idéalement, les zones infestées par les maladies. Dans les cités, ils ont
tendance à vivre dans les anciennes catacombes, les léproseries, les ghettos
ethniques et les installations proches des murs des cités.
Historique : Les Nosferaptus prennent leurs victimes parmi
les parias de la société : idiots et monstres, lépreux, ermites, vagabonds,
criminels, prêtres défroqués et ainsi de suite. Les Nosferaptus suivant la Voie
du Paradis punissent souvent ceux qui font preuve de trop de fierté, les
hypocrites et les autres pécheurs en les incorporant dans le clan. Les Juifs
sont préférés car ils sont souvent intelligents et pratiques, mais manquent de
protection contre leurs ravisseurs vampiriques. Parfois, un Nosferaptu outragé
choisira une superbe victime pour la rendre monstrueuse, mais cette pratique est
en faite assez rare.
Création de personnage : Les Nosferaptu ont souvent les
concepts d'errant ou de mendiant. Les attributs physiques et les talents sont
souvent primaires, car les Nosferaptu doivent être rapides, intelligents et
endurcis pour survivre à leurs privations innombrables. Les Nosferaptus ont
rarement des alliés, contacts ou domestiques ou d'autres historiques les liant
au monde mortel. La voie du Paradis est la plus commune parmi les Nosferaptus
suivie de près par la Voie de la Bête. Seuls quelques rares Nosferaptus suivent
la Voie du Diable, mais ceux-ci sont de véritables terreurs, révélant toute
leur laideur et jouant à la perfection leur rôle de redoutables monstres.
Disciplines du clan : Animalisme, Occultation, Puissance.
Faiblesses : Tous les Nosferaptus sont monstrueusement
difformes.
Organisation : La société des Nosferaptus est informelle
mais pourtant elle est étroitement organisée. Ils forment peut-être le clan à
la cohésion interne la plus forte. Les anciens sont vénérés, mais on attend
d'eux qu'ils soient justes avec les jeunes. Les Nosferaptus ont beaucoup de
respect entre eux, sont très courtois et échangent facilement des informations.
Cela fait que le clan est extrêmement bien informé.
Citations : Oh,
malheur, mon prince, que quelqu'un d'aussi bas que moi vous ait offensé !
Flagellez-moi jusqu'à la torpeur ! Empalez-moi et laissez-moi au soleil !
Arrachez-moi la tête ! Mais... ne me renvoyez pas dans le fief de la Lasombra,
la Comtesse Isabelle... Quoi ? Elle est votre ennemie, monseigneur ? Eh bien
oui, je me suis échappé de son inexpugnable forteresse... par le tunnel secret,
naturellement. Quel tunnel secret, dites-vous ? Et bien, monseigneur, peut-être
pourrions nous en discuter dans vos appartements privés...